quand la force des femmes

Deux artistes "vues" dans la même journée, deux oeuvres puissantes, éprouvantes, passionnantes, celle de Paula Rego, peintre (ici des grands pastels montés sur aluminium) et celle d'Angelica Liddell comédienne et metteuse en scène. L'une et l'autre à travers leur travail respectif parlent de la violence faite aux femmes, des abus sur le corps de la femme, dénonce la souffrance latente, enfouie, qui ronge et désespère. Mais elles disent aussi l'extraordinaire force du féminin, là où certaines trouvent un point d'ancrage, de résistance, de survie. Il y l'amour et le coeur, l'épée et la croix, la clairvoyance et l'oubli, la jeunesse et la maturité, et bien sûr la création, à ne jamais, jamais, confondre avec une récréation.  

L'exposition Paula Rego était à la Fondation Galouste Gulbekian, la pièce/performance (plus de 5h) d'Angelica Liddell "la casa de la fuerza" était jouée à l'Odéon.