31 juillet 2015
limbes 1
"... et soudain il est traversé par l'idée d'un univers en expansion, en devenir perpétuel, un espace où la mort cellulaire serait l'opératrice des métamorphoses, où la mort travaillerait le vivant comme le silence travaille le bruit, le noir la lumière ou le statique le mobile, une intuition fugitive qui persiste sur la rétine alors même que ses yeux reviennent zoner sur l'écran de l'ordinateur, sur ce rectangle de 16 pouces irradié de lumière noire où s'annonce la cessation de toute activité mentale dans le cerveau de Simon Limbres."Réparer les vivants, Maylis de Kerangal
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