24 octobre 2014
mots en souffrance
Que faire quand on est tchétchène, artiste, qu'on a connu la guerre depuis l'enfance, la souffrance des corps, l'absence des morts, les lésions irréparables... Que les mots ont violentés, bâillonnés, étouffés, éventrés, ensevelis. Montrer les traumas des livres comme une métaphore de ceux des hommes et des femmes. Mettre debout des robes pour dire l'absence des morts, les disparus. Suivre la la grand-mère seule dans la maison refaire le chemin de l'escalier qui menait à l'abri. Monter et descendre avec elle. S'arrêter aussi. Asaln Gaisumov, galerie Zink (Berlin) vu à OFF(icielle) www.galeriezink.de
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